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I
ANATOMIE et MORPHOLOGIE du
CHAT |
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II
LES SENS du CHAT |
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Petit
animal de compagnie très populaire, le CHAT est essentiellement
carnivore, membre de la famille des félidés. |
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Description
de l'anatomie du chat: L’anatomie
du chat révèle les étonnantes capacités
physiques de ce chasseur hors pair.
Avec leurs griffes rétractiles, une ouïe et un odorat très
développé, une vision nocturne remarquable, un corps souple
et musclé, les chats domestiques sont à bien des égards
très proches des grands félins comme le lion, la panthère
et le tigre.
Du
fait d'une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines,
les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres
sauvages. Avec une diminution de sa taille, c'est l'adaptation la plus
notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre
2,5 et 7 kg.
Ils
possèdent une excellente mémoire et savent tirer partie
de leurs expériences antérieures. La durée de vie
d'un chat domestique est d'environ 15 ans.
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Morphologie
du chat: |
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Tête:
partie antérieure du chat.
Oreille: organe percepteur des sons.
Cou: partie du chat reliant sa tête à
son tronc.
Dos: partie supérieure du tronc.
Hanche: articulation rattachant la patte postérieure
au bassin.
Fesse: partie charnue située sous la queue.
Cuisse: partie supérieure de la patte postérieure.
Queue: prolongement de la colonne vertébrale.
Patte postérieure: membre arrière.
Ventre: partie inférieure de l'abdomen.
Poitrine: partie inférieure du thorax.
Patte antérieure: membre avant.
Épaule: articulation du membre avant avec le
corps.
Lèvre: partie charnue recouvrant les dents.
Moustache: poils situés sur le museau du chat.
Nez: entrée du système respiratoire.
Oeil: organe visuel du chat.
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Le
squelette du chat: |
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Le
squelette du chat est particulièrement flexible et léger,
avec des articulations dotées d'une très grande amplitude
de rotation ce qui fait de cet animal un athlète particulièrement
gracieux. |
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Le
squelette est composé de 250 os (le squelette du corps humain
n'en comporte que 206).
Au niveau de la tête, la dentition comprend les incisives, les
canines, les carnassières, mais aucune dent "plate"
pour écraser : ces dernières ne sont pas nécessaires
puisque le chat "déchire" sa nourriture, grâce
à des muscles puissants fixés aux parois latérales
de son crâne, mais l'avale sans la mâcher.
Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale
est très souple. Les vertèbres caudales prolongent la
colonne, mais il est à noter que leur nombre est variable en
fonction des races. La queue joue un rôle dans l'équilibre
elle peut également prendre toutes les positions, elle lui sert
de balancier lorsqu'il bondit ou tombe.
Son
bassin et ses épaules sont rattachés de façon plus
souple à la colonne vertébrale que chez la plupart des
autres quadripèdes. Contrairement à bien des animaux qui
bougent la patte avant gauche en même temps que la patte arrière
droite, le chat marche ou court en bougeant simultanément les
pattes arrière et avant d'un côté, suivies de celles
de l'autre côté. Ses pattes peuvent subir une rotation
complète sans risque de déboîtement. Les pattes
antérieures se terminent par cinq "doigts" pourvus
de griffes rétractiles constituées de kératine,
les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures,
se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles.
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Crâne:
boite osseuse contenant l'encéphale.
Vertèbres cervicales: os du cou.
Vertèbres thoraciques: os formant la partie
dorsale de la cage thoracique.
Vertèbres lombaires: os du dos situés
au niveau des lombes.
Sacrum: ensemble des vertèbres sacrées.
Vertèbres caudales: os de la queue.
Pelvis: os du bassin.
Fémur: os de la partie de la patte arrière
la plus rapprochée du corps du chat.
Péroné: un des deux os de la partie inférieure
de la patte arrière du chat.
Tarse: os du talon.
Métatarse: os du pied situé entre le
tarse et les phalanges.
Phalange: os formant les orteils.
Griffe: ongle pointu situé au bout des phalanges.
Tibia: un des deux os de la partie inférieure
de la patte arrière du chat.
Côte: os de la cage thoracique.
Cubitus: un des deux os de la partie inférieure
de la patte avant du chat.
Radius: un des deux os de la partie inférieure
de la patte avant du chat.
Humérus: os de la partie supérieure de
la patte avant du chat.
Sternum: os formant la partie antérieure de
la cage thoracique.
Omoplate: os de l'épaule.
Mandibule: mâchoire inférieure.
Dent: organe dur implanté dans la mâchoire
et servant à broyer les aliments.
Orbite: cavité du crâne dans laquelle
repose l'oeil.
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la
musculature du chat: |
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Les
muscles sont les organes actifs du mouvement. Très élastiques,
et dotés d'une tonicité toute particulière, les
muscles du chat sont contractiles, et donc capables de se raccourcir
temporairement sous l'effet d'un stimulus. Ils peuvent ainsi intervenir
sur les parties anatomiques des os sur lesquels ils sont fixés.
Ce sont ces particularités qui donnent au chat sa conformation
et ses attitudes caractéristiques.
Plus
de 500 muscles sont rattachés au squelette extrêmement
flexible du chat. Les muscles du dos sont très souples et ceux
des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités
confèrent à l'animal une grande souplesse.
On
peut classer les muscles en 3 catégories :
• Muscles à contraction volontaire (conformation striée
squelettique).
• Muscles à contraction rythmique, sans intervention
de stimuli (conformation striée cardiaque).
• Muscles sympathiques et parasympathiques, sous contrôle
du système nerveux végétatif (muscles viscéraux).
La
masse musculaire est de couleur rouge foncé et possède
une odeur forte caractéristique.
Les tendons fins et délicats, de couleur nacrée, se
montrent particulièrement résistants. Les muscles de
la tête sont caractérisés par le grand développement,
la complexité et l'enchevêtrement des peauciers, la puissance
des muscles masticateurs. La région cervicale comprend des
masses musculaires épaisses superposées en 4 plans.
La paroi abdominale est constituée de muscles très développés,
qui lui donnent son épaisseur et sa consistance charnue. La
croupe et la cuisse sont dotées de muscles importants.
Les
muscles des membres tirent leurs caractères particuliers du
nombre des doigts de la main et du pied. Présence de muscles
rotateurs (de la pronation et de la supination : mouvement de rotation
de 180° de la face palmaire ou plantaire de la main et du pied).
Le
membre postérieur, plus puissant que le membre antérieur,
est toujours prêt à la détente et à la
propulsion de l'animal.
Grâce
à sa musculature particulièrement développée
de ses membres postérieurs, le chat peut courir à très
vive allure (environ 48 km/h) et réaliser des sauts spectaculaires.
C'est un sprinter, et non un coureur de fond. Sa musculature et ses
griffes lui permettent d'escalader, de grimper avec facilité.
Il saute très haut et sait se rétablir sur ses pattes
lors d'une chute suffisamment haute.
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Equilibre
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Les
chats ont un bien meilleur sens de l'équilibre que les humains.
La transmission des messages, par impulsion nerveuse, des yeux aux muscles
et aux articulations s'effectue d'une façon extrêmement
rapide.
Le
chat se sert de sa queue, sorte de cinquième membre jouant un
rôle de balancier pour équilibrer ses bonds et ses chutes
à la manière des funambules avec leur perche et signalant
son humeur. Par exemple, si un chat marche sur le rebord étroit
d'un mur ou d'une clôture et qu'il décide de jeter un coup
d'œil de côté, il balancera automatiquement sa queue
dans la direction opposée pour déplacer son centre de
gravité et éviter ainsi la chute. Il agit de la même
façon lorsque, en pleine course, il décide de changer
brusquement de direction.
La coordination de leurs gestes dépend d’un excellent sens
de l’équilibre, renforcé par leur système
nerveux. Il est rare qu’ils évaluent mal une manœuvre
ou une distance.
Peu résistants, les chats économisent leur énergie.
Leurs os sont légers, et les fractures fréquentes.
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Quand
un chat tombe d'une certaine hauteur, ses yeux et les canaux seraicirculaires
situés dans l'oreille interne transmettent à son
cerveau la position de sa tête par rapport au sol. Tout
mouvement de la tête est immédiatement répercuté
dans l'oreille interne par l'intermédiaire de cils sensibles
qui sont en relation avec elle. En une fraction de seconde, le
cerveau reçoit le signal. Il indique à la tête,
par impulsion nerveuse, la bonne position à prendre. Le
reste du corps épouse la même trajectoire. Le chat
est alors parfaitement préparé pour atterrir sans
problème.
Un
chat qui tombe effectue une rotation de 180° pour atterrir
sur ses pattes.
A
la naissance, le dispositif de l'oreille interne est tout à
fait apte à fonctionner. Mais le chaton ne voit pas encore.
Or son sens de l'équilibre repose sur l'action combinée
de l'œil et de l'oreille interne. Le chat n'aura les réflexes
voulus que lorsqu'il ouvrira les yeux.
Ce sont de véritables athlètes. La flexibilité
de leur colonne vertébrale leur confère une souplesse
inégalable. Ils sont capables de faire des bonds horizontaux
ou verticaux égalent à cinq fois leur taille.
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Les
pattes |
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Les
pattes du chat sont extrêmement fonctionnelles. Sous la plante
des pattes se trouvent des coussinets, organes tactiles qui peuvent
capter la moindre vibration du sol et qui sont aussi responsables du
pas « feutré » du chat. Ce pas silencieux est particulièrement
utile au chat pour surprendre ses proies ou pour ne pas être surpris
par les prédateurs. |
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Les
griffes |
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Les
griffes du chat sont rétractiles et sont les principales
armes défensives du chat (habituellement cinq à
l'avant et quatre à l'arrière. Elles sont rentrées
dans une poche à la fois souple et rigide située
à l'extrémité de chaque doigt.Elles apparaissent
lorsque l’on presse le bout de la patte entre deux doigts.Elles
se rétractentsous un repli de peau, situé au dessus
des coussinets grâce à de minuscules ligaments et
aux tendons fléchisseurs. |
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À
quoi servent les griffes ? |
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Grimper:
Les extrémités acérées des griffes du chat
agrippent la surface, tandis que la griffe de l'ergot (située
plus haut sur la patte) lui sert de crampon supplémentaire.
Chasser:
Le chat sort ses griffes lorsqu’il doit attaquer, se défendre
ou jouer. Recourbées et très acérées, les
griffes sont bien adaptées à la préhension de proies.
Le chat utilise les griffes de ses pattes antérieures pour attraper
la proie. Celles des pattes postérieures n'entrent en action
que si le chat s'attaque à une proie plus mobile ou plus grande.
Se
battre:
Lors d'un combat, les griffes des quatre pattes infligent des plaies
profondes dans la peau de l'adversaire. Les pattes arrière sont
utilisées pour lacérer les parties les plus tendres.
Marquer
son territoire:
Le chat marque son territoire en griffant et en laissant une marque
visible sur les arbres et autres objets de l'environnement tandis que
les coussinets des pattes sécrètent une substance odoriférante.
L'odeur est libérée par des glandes situées sous
les pattes.
Entretenir
ses griffes 
Le chat a besoin de maintenir ses griffes en bonne condition en les
grattant sur des surfaces rugueuses comme des troncs d'arbres ou des
poteaux. La partie rose de la griffe contient les nerfs et les vaisseaux
sanguins. Gratter maintient les griffes propres et fait tomber les peaux
mortes qui laissent la place à une nouvelle griffe plus aiguisée.
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Les
dents |
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Comme
celle de tous les carnivores, la dentition du chat est prévue
pour mordre, non pour mâcher.
Les chats ne peuvent donc pas mâcher, leur nourriture est tranchée
et déchirée et non écrasée et broyée.
La dentition de cet animal est aussi prévue pour saisir et retenir.
Ses puissants muscles maxillaires et ses dents tranchantes lui permettent
de tuer une proie d'un seul coup de dents.
La
mâchoire du chat est constituée de deux dentitions successives.
La première, dite "lactéale" ou "déciduale"
(dents de lait) se compose de 26 dents. La seconde est définitive,
elle comprend 30 dents.
Le chaton possède 26 dents « dents de lait »)
Mâchoire supérieure = 6 incisives, 2 canines ou crocs,
6 prémolaires
Mâchoire inférieure = 6 incisives, 2 canines ou crocs,
4 prémolaires
Age d'apparition :
Les dents déciduales (ou « dents de lait ») apparaissent
entre 11 et 15 jours après la naissance.
Formation de la dentition :
1ères incisives : apparition vers 2 à 3 semaines, puis
définitives vers 4 mois.
2èmes incisives : apparition vers 2 à 4 semaines, puis
définitives vers 4 mois.
3èmes incisives : apparition vers 3 à 4 semaines, puis
définitives vers 4 mois 1/2.
Canines : apparition vers 3 à 4 semaines, puis définitives
vers 5 mois.
1ères et 2ème prémolaires : apparition vers 4 à
5 mois.
3èmes et 4èmes prémolaires : apparition vers 5
à 6 mois.
L’éruption est terminée 40 à 60 jours après
la naissance. L’éruption des dents définitives commence
vers 3 mois 1/2 et se termine vers 5 mois 1/2 par les molaires du fond
de la mâchoire.
Les
30 dents du Chat (16 sur la mâchoire supérieure et 14 sur
la mâchoire inférieure) sont les plus spécialisées
parmi les carnivores.
Mâchoire supérieure = 6 incisives, 2 canines ou crocs,
6 prémolaires, 2 molaires
Mâchoire inférieure = 6 incisives, 2 canines ou crocs,
4 prémolaires, 2 molaires
Celles-ci ont un rôle fonctionnel important dans la prise de nourriture:
la préhension de la proie, l'arrachage des morceaux de viande
et leur mastication. Ces différentes fonctions se reflètent
dans les différentes formes des dents (hétérodontie):
Les
incisives ont une fonction de préhension et de séparation
et ne possèdent qu'une racine.
Les canines ont une forme conique et ont une fonction d'arrachage.
Les prémolaires découpent.
Les molaires servent à réduire en morceaux. Ce type
de dents possède plusieurs racines |
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La
dent se compose d’une couronne et de racines (au nombre de 1 à
3 selon les dents). La démarcation entre la couronne et la racine
est appelée le collet dentaire. La couronne est recouverte d’une
fine couche d’émail sous lequel la dentine constitue l’essentiel
du volume de la dent. La couche d’émail chez le chat est
beaucoup plus fine que chez l’humain. La racine est recouverte
de cément.
Les dents sont attachées dans la mâchoire au moyen d'un
système d'ancrage (le parodonte) consistant de la racine de la
dent, de la gencive et des fibres d'ancrage dans l'os de la mâchoire.
Le parodonte inclut :
- La gencive
- L'os alvéolaire
- Le ligament parodontal
- Le cément
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les
groupes sanguins : |
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Les
groupes sanguins des chats auront été une des grandes
découvertes du XXe siècle. |
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La
détermination des groupes sanguins est nécessaire, d'une
part lors des opérations chirurgicales et/ou de transfusions
sanguines, d’autre part, pour les éleveurs afin de prévenir
l'érythrolyse néonatale du chaton (maladie due à
l'incompatibilité sanguine entre la mère et ses chatons).
Le sang du chat peut appartenir à l'un de ces trois groupes :
• le groupe A (le plus fréquent),
• le groupe B,
• le groupe AB (très rare).
Il n'y a pas de rhésus, pas de donneurs universels car il n'y
a pas de chats négatifs pour tous les antigènes.
Les transfusions doivent se faire de groupe A à groupe A, de
groupe B à groupe B, et si possible de groupe AB à groupe
AB. En l’absence de donneur AB, il est possible de transfuser
du sang de groupe A à un chat AB
L'appartenance à un groupe sanguin est déterminée
en fonction de marqueurs présents sur la membrane des globules
rouges du chat. Dans le sang se trouvent également des anticorps
dont l'action est dirigée contre les marqueurs des autres groupes
sanguins.
De
ce fait, les chats dits du groupe A possèdent des anticorps contre
les dits du groupe B et inversement. Ces anticorps provoquant des réactions
d'incompatibilité, c’est pourquoi il est important de connaître
le groupe sanguin du chat avant d'envisager un accouplement ou lors
d’une transfusion sanguine.
Contrairement
à ce qui se passe chez l’homme les anticorps de la mère
ne traversant pas le placenta du foetus, aucune agression contre le
chaton ne sera faite durant la gestation. Les chatons ne risquent rien
avant la naissance.
Par
contre, dès que le chaton sera né et qu'il prendra sa
première tétée, il absorbera alors les anticorps
présents dans le lait de sa mère et la réaction
d'incompatibilité se déclenchera : les anticorps de la
mère vont attaquer les globules rouges du chaton et les faire
éclater.
Lors
de la naissance de chatons issus de parents ayant le même groupe
sanguins, le problème d'incompatibilité ne se posera pas.
Par contre si les chatons sont issus de parents ayant un groupe différent,
diverses réactions chez les chatons peuvent se rencontrer.
Dans
le cas où le chaton est de groupe B et que la mère est
de groupe A, les problèmes seront généralement
inexistants car les anticorps de la mère (anti B) ne sont pas
très agressifs.
-Dans
le cas où le chaton est de groupe A et que la mère est
de groupe B, les réactions d'incompatibilité seront importantes,
allant de graves problèmes (jaunisse) jusqu'au décès
du chaton. Les anticorps maternels anti-A transférés par
le colostrum détruisent les globules rouges des chatons. Les
chatons naissent sains, mais rapidement ils cessent de s'allaiter et
commencent à crier, du sang passe dans les urines puis les chatons
présentent des signes d'ictères et très rapidement,
ils décèdent.
-Dans les cas les moins graves, le chaton peut ne pas manifester les
signes d'ictères mais, un peu plus tard, présenter une
nécrose soit du bout de la queue, soit de celui des oreilles.
Le chaton survivra et vivra sans séquelle.
-On pourra même constater des réactions différentes
au sein d'une même portée selon la quantité d'anticorps
ingérés par chaque chaton.
Symptômes
: en cas d'érythrolyse néonatale
A
la naissance les chatons sont de poids, de taille et de vitalité
normale. Dans les heures qui suivent, trois évolutions sont possibles
:
- Suraiguë : la mort n'est précédée d'aucun
symptôme particulier, à part un arrêt de la tétée
dans les dernières heures. L'autopsie ne révèle
souvent aucune anomalie macroscopique.
- Subaiguë : le chaton est faible avec une anorexie passagère,
perte de poids et cela conduit au décès du chaton après
une semaine environ.
- Aiguë : La mort du chaton intervient après une semaine
environ alors que le chaton a évolué normalement. La tétée
s'arrête et on constate une hémoglobinurie (présence
d'urine rouge), et un ictère (coloration jaune des muqueuses).
-Parfois les anticorps de groupe A forment avec les globules rouges
un précipité dans le sang, ces complexes vont bloquer
l'irrigation des extrémités provoquant un phénomène
de nécrose de la queue ou des oreilles.
Le
même type de problème survient si l'on effectue une transfusion
à un chat avec un sang de groupe non compatible : éclatement
des globules rouges attaqués, choc, ralentissement cardiaque
puis oedème pulmonaire et jaunisse (si l'animal survit).
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Les
cinq sens du chat: |
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Le
toucher
Le chat est doté de sensibilité tactile sur tout
le corps mais ce sont les pattes (par les coussinets) et surtout
les moustaches ou vibrisses qui lui permettent le mieux d'appréhender
son milieu. Le toucher est présent et déjà
bien développé à la naissance. |
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Le chat domestique n'utilise que partiellement l'exceptionnel potentiel
que ses sens mettent à sa disposition. En revanche, sa survie
en milieu naturel dépend de son oeil perçant, de sa fine
oreille, de son nez sensible et de ses capacités tactiles performantes.
Les
moustaches (organes tactiles très développés) sont
disposées sur la lèvre supérieure. Elles pénètrent
profondément sous la peau et dépassent largement de part
et d’autre du museau. Il y en a 12 de chaque côté
de la face. Ces longs poils rigides qui la composent sont extrêmement
sensibles au toucher. Si elles sont à peine effleurées,
elles provoquent la fermeture instantanée des yeux.
Le
chat s'en sert pour détecter les modifications dans l'environnement
et, dans l’obscurité la plus totale, elles renseignent
l’animal sur les obstacles qu’il peut rencontrer. Les moustaches
protègent les chats des chocs. C'est un peu la canne de l'aveugle
qui le prévient à distance de la présence d'un
obstacle.
Elles
lui permettent également de détecter les variations de
pression de l'air. Elles l'aident à juger de la vitesse et de
la direction du vent avant d'effectuer un grand saut. Il les utilise
aussi pour mesurer la largeur d'un passage, d’un trou afin de
ne pas rester coincé. (Si les moustaches plient quand ils passent
leur tête dans un trou, ils n'engageront pas leur corps) et pour
localiser l'origine d'une odeur véhiculée par le vent,
comme de la nourriture ou une femelle en chaleur. Le chat avance ses
vibrisses pour toucher la proie qu'il vient de tuer pour s'assurer qu'elle
est bien morte. Il s'en sert également pour saluer d'autres chats
ou pour exprimer ses émotions. C'est pour cela qu'il ne faut
jamais les lui couper. Il n'aurait plus la possibilité de sentir,
de toucher les objets environnants.
Les
chats ont des vibrisses ailleurs que sur le museau. Celles qu'ils portent
à l'arrière de leurs pattes antérieures, les vibrisses
carpiennes, sont tout aussi sensibles. Ces poils sont caractéristiques
des mammifères qui maintiennent leurs proies avec leurs pattes.
Beaucoup de chats ont également des vibrisses à la place
des sourcils. Elles tombent et repoussent en permanence.
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Tout
comme le chaton, un chat adulte en jouant avec un jouet, aiguise
son sens du toucher. Il tient le jouet entre ses pattes avant
et lui donne des coups de pattes arrière. |
Les
coussinets garnissant ses pattes sont aussi sensibles que les moustaches.
Sa peau est constellée de cellules tactiles extrêmement
sensibles. Ils servent à déterminer la nature d'un objet,
sa taille, sa consistance et sa température. Ces coussinets sont
protégés par un épiderme 75 fois plus épais
que sur les autres parties du corps. Des couches de graisse sous la
peau protègent également les coussinets et amortissent
les pattes. Les capteurs sensoriels du derme et les couches de graisse
réagissent aux pressions et permettent au chat de maintenir sa
posture.
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